Regard sur le processus de la décentralisation au Tchad

Document compilé par ILDJIMA KODIO, étudiante au Centre International d'Etude pour le Développment Local (CIEDEL), Lyon, Mars 2008 (France)
 






    
Contexte national  
                                                                                 
 
Depuis son accession à l’indépendance, le Tchad a connu une longue guerre civile, et d'instabilité persistante. Le régime politique, a été de  type descendant caractérisé par un centre unique de décision et d’impulsion de l’action gouvernementale. 

Du fait de cette centralisation, son administration publique s’est pendant plus de trente ans, rigidifiée dans de comportements de gestion bureaucratique, de système juridique faible, de corruption endémique et une faiblesse généralisée des capacités administratives et institutionnelle démocratique. Contexte difficile pour  jouer un rôle catalyseur de développement. Ce qui à pour conséquence un gaspillage des ressources publiques, la prédominance de l’Etat et la marginalisation du secteur privé sur le plan économique ainsi que des organisations de la société civile sur le plan social et politique.  Les différents régimes qui se sont succédés ont fait le choix de continuer à maintenir cette option centralisatrice du pouvoir. 

Interpelés par ces échecs passés, les Tchadiens ont fait le choix de jeter les bases d’une nouvelle réflexion pour identifier et expérimenter d’autres reformes institutionnelles, administratives et économiques.

Pour mieux appréhender la compréhension nationale de la problématique de la décentralisation, il convient de rappeler les grandes tentatives en matière de la décentralisation au Tchad
1.     Le régime de l’ordonnance n°4 du 13 Février 1960 portant organisation du territoire de la République
2.    Le régime de la loi N° 15-62 du 22 Mai 1962 portant organisation municipale
3.    Le coup d’Etat militaire du 13 Avril 1975 et le gel du processus de la décentralisation
4.    Une timide relance du processus de décentralisation avec l’ordonnance N° 17/INT/SEC du 24 juillet 1985 portant organisation des communes de moyen exercice
5.    Le coup d’accélérateur du début des années 1990   

                 

Population: 9.000.000 habitants

Superficie: 1.284.000 km2

Capitale: N'djamena

Langues officielles: Français et arabe

division administratives: 18 régions
47 départements
199 communes

Forme d'Etat : République

Pays frontaliers: soudan, Niger, Lybie,Nigéria,cameroun, république cnetrafricaine
Rang: 173/177

Population pauvre: 64%
Taux d'alphabétisation: 47%

Taux de croissance démographique : 2,8

Groupe réligieux : musulmans: 51%, chretien : 35%, animistes: 7%, autres: 7%
 
Aujourd'hui sont déjà 1 visiteurs (15 hits) Ici!
Document à but informationnel pour les étudiants du CIEDEL, élaboré dans le cadre de la validation du module enjeux et politique de décentralisation Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement